philatelie corr d armees colonies generales bases du sujet

chapitres

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1- explication du sujet

2- le tarif de base de 20 c.

3- le tarif de base de 25 c.

site:

4- le tarif de base de 15 c.

5- les militaires entre eux

6- tarifs réduits en ports multiples

7- chargements et recommandés

8- voie étrangère ou vers l'étranger

9- autres types de tarifs non réduits

10- cachets à date d'armées coloniaux

11- étude des bureaux de poste coloniaux

12- cotation des correspondances

mes sites coup de coeur

Cette partie va vous présenter les bases de l'étude faîte dans ce site:

par le biais de 12 questions / réponses , vous allez découvrir les émissions générales des colonies françaises, le pourquoi du tarif réduit pour militaires et l'utilisation des cachets à date d'armées coloniaux.

Que sont les correspondances de militaires provenant des colonies françaises?

Toutes les correspondances de militaires avaient-elles droit au même tarif d'affranchissement?			Quelles sont les conditions pour l'obtention des tarifs réduits d'affranchissement pour militaire ?
L'affranchissement des correspondances de militaires dépendait de plusieurs tarifs et de multiples conditions: * il pouvait bénéficier d'un tarif réduit pour sa correspondance ( voir à la question suivante les conditions d'obtention ) * si les conditions d'obtention du tarif réduit n'étaient pas réalisées , au moins en partie , alors les taxes d'affranchissement coloniales étaient appliquées. Il faut mentionner aussi l'existence de la franchise postale instaurée en juin 1871 ( loi du 30 mai 1871) pour le courrier au premier échelon de poids des militaires et marins en campagne ( en opération dans un corps expéditionnaire par exemple ) ainsi que pour les militaires dans les hôpitaux et ambulances , enfin ceux internés dans les hôpitaux suite à des blessures , jusqu'au 8 avril1872 ; franchise aussi dans ces cas pour les mandats de moins de 50 francs. Comme ces enveloppes ne comportaient pas de timbre-poste , je ne détaillerai pas ici ce genre de correspondance.			C'est le 27 juin 1792 que fut instauré un tarif réduit pour l'affranchissement du courrier des militaires français et marins à bord des bâtiments de la Marine Nationale quelque soit leur position dans le monde. Ce tarif réduit n'était pas automatique , pour l'obtenir , le militaire ou le marin devait s'assurer des conditions suivantes: * l'enveloppe doit avoir pour destination la France ou l'Algérie .La destination d'un civil des colonies françaises donna le droit au tarif réduit que suite à l'instruction ministérielle du 25 octobre 1866 ( auparavant , de telles enveloppes étaient traitées comme lettres civiles ) . * l'enveloppe doit être acheminée par voie régulière de paquebots français si elle existe , par voie de commerce française ou sur un aviso de la Marine française sur l'ensemble de son trajet. Quand ces 2 conditions étaient réunies , le tarif réduit correspond au tarif intérieur de bureau à bureau français. Ces cas de correspondances , dites de "correspondances d'armées" , sont détaillés dans les chapitres 2 à 7 . Il y avait aussi le même tarif réduit si le militaire écrivait à un autre militaire de la même armée ( quelque soit sa position dans le monde ) , sous condition d'acheminement évoquées ci-dessus. Enfin , les correspondances entre les militaires dont les bureaux de poste étaient mutuellement directement desservis donnaient le droit aussi à un autre tarif réduit ( le tarif local français). Ces 2 derniers cas sont développés dans le chapitre 5.
Quels sont ces tarifs réduits d'affranchissement ?			Que devait-il y avoir sur une enveloppe de militaire pour que le tarif réduit soit effectif?
Le tarif réduit pour le courrier vers la France et l'Algérie ( puis vers les colonies françaises à partir de novembre 1866 ) des militaires et marins de la Marine Nationale correspondait donc au tarif intérieur bureau à bureau français . On pourra donc définir 3 grandes périodes pour les colonies françaises au sujet des enveloppes au premier échelon de poids vers la France possédant des timbres-poste des émissions générales des colonies françaises: * milieu1859 (loi du 15août1850) /31août 1871 : 20 c jusqu'à 7,5 gr. puis jusqu'à 10 gr. à partir de 1862 ( arrêté du 30décembre1861). * 1septembre1871(loi du 24-8-71)/30avril1878: 25 c jusqu'à 10 gr. puis jusqu'à 15 gr. à partir de janvier1876 ( loi du 3août1875). * 1mai1878 (décret du 16avril78) /31décembre1898 : 15 c jusqu'à 15 gr. Pour la description de ces tarifs réduits ainsi que les tarifs particuliers en cas de ports multiples , de chargements et recommandations , voir la partie I chapitre 1 , 2, 3 , 5 et 6. Pour les tarifs des correspondances de militaires entre eux donnant le droit au tarif réduit ou de ceux des militaires dont les bureaux de poste étaient desservis par le bureau militaire d'envoi de la correspondance , les dates limites sont les mêmes pour la première catégorie mais différentes pour la seconde :voir partie I chapitre 4. Le 1 janvier 1899 , le tarif pour civils rejoignit celui pour militaire , ceci vit donc la disparition des correspondances de militaires au tarif réduit dans les colonies françaises.			Le postier pouvait éprouver quelques doutes quand une enveloppe au tarif réduit pour militaire lui était présentée en dehors d'un tas d'enveloppes apportées par le vaguemestre bien sûr . Des enveloppes pouvaient être déposées dans les boîtes mobiles par exemple , alors le contact entre le postier et le militaire ne faisait pas. Pour bénéficier du tarif réduit pour militaire , il fallait bien sûr être militaire et en faire état ou le prouver. Pour éviter les confusions avec les enveloppes de civils , on demanda alors aux militaires , à un supérieur gradé ou le vaguemestre du camp d'indiquer sur l'enveloppe , au recto ou au verso , une mention manuscrite du corps ou détachement et la signature du gradé , avec éventuellement , si le vaguemestre en possedait un , un cachet administratif du détachement. Si le tarif réduit était entiérement appliqué dans l'affranchissement de l'enveloppe , le postier devait , jusque mai 1876 , apposé une marque PD ( Payé jusqu'à Destination ) sur l'enveloppe. Pour le collectionneur qui a en main une enveloppe au tarif réduit pour militaire à destination de la France ou un d'autre militaire par exemple, mais qui ne comporte aucun cachet à date d'armées ni aucune marque munuscritre d'origine militaire , il devra s'assurer , pour les enveloppes avant juin 1876 , que la marque PD a été appliquée au verso : une marque PP indiquerait que l'affranchissement complémentaire a été payé en numéraire , donc l'enveloppe ne serait pas une correspondance d'armées.
Que sont les timbres-poste des émissions générales des colonies françaises?			Comment ont été utilisées les différentes figurines des émissions générales des colonies françaises sur les correspondances de militaires ?
De milieu 1859 à 1891 environ , La France envoya dans ses colonies des timbres-poste d'éffigies identiques pour réduire les coûts de fabrication. Seuls les cachets à date ou losanges de points oblitérant propres à chaque colonie pouvaient prouver la provenance de tel ou tel timbre-poste. Les 5 premières émissions furent envoyées non dentelées , seule la dernière fut dentelée. Ces timbres-poste sont dit des émissions générales des colonies françaises ou encore "des colonies générales" pour simplifier. Après 3 ans d'utilisation de ces timbres-poste dans les colonies française , vers la fin 1862 , l'on vit leur utilisation conjointe avec les premiers cachets à date coloniaux de correspondances d'armées fraichement arrivés . Les émissions se succédèrent et les nouveaux cachets à date d'armées coloniaux aussi , jusque 1892 où l'on décida de surcharger aux noms des colonies les derniers exemplaires encore en réserve ; puis vint le type groupe qui accompagna les correspondances d'armées jusque décembre 1898 ( janvier 1899 marqua la fin des correspondances d'armées coloniales avec le rabaissement du tarif colonial au niveau du tarif réduit pour militaire ). Néanmoins , les timbres-poste des colonies générales qui restaient en réserve chez les particuliers furent écoulés encore bien au delà de 1892 , ce qui fait apparaitre des correspondances d'armées avec ces timbres-poste à des dates tardives. Ces correspondances ainsi affranchies sont rares mais l'étude faite ici doit obligatoirement se faire avec la fin des correspondances darmées coloniales. La description et la nomenclature exacte de ces timbres-poste est faite dans les catalogues de cotation , je ne les détaillerai donc pas dans ce chapitre .			Je vais maintenant faire état de ces timbres que j'ai repertoriés existant sur correspondances de militaires. J'écrirai éventuellement le nombre de correspondances connues pour les timbres-poste que l'on y retrouve rarement. Les nombres indiqués le sont en " au moins " car nul n'est sensé tout connaître , j'espère tout au moins me rapprocher de la réalité: LE TYPE AIGLE: communs : 10 c et 20 c. peu courants : 40 c et 5 c . rare : paire de 10 c couchés ( au moins 6 connues). au moins 2 lettres connues : 80 c au moins une lettre connue 1c. LE TYPE EMPIRE: assez commun : 5 c (avec un 20 c d'une autre émission). connus sur 2 enveloppes au moins chacun : 80 c , 30 c et 1c. LE TYPE CERES DE 1871: commun : 20 c. peu courant : 40 c (avec un 10 c sur l'enveloppe). au moins 3 enveloppes connues : 10 c (en paire avec un 5c) LE TYPE CERES DE 1872: très communs : 25 c type 1 et 3. communs : 5 c (rare si l'enveloppe ne contient que lui). 15 c petits chiffres (peu commun dans un tarif à 25 c). commun seulement en Guadeloupe : 15 c gros chiffres. peu commun : 10 c gros chiffres (plus utilisé en Guyane et Cochinchine). connu sur 3 enveloppes au moins: 1 c. connus sur une seule enveloppe chacun au moins: 80 c , 30c , (4c)? et 2 c. LE TYPE SAGE: très commmun : 15 c bleu. peu courants : 25 c outremer , 15 c gris , 10 c noir/rose , 5c. connu sur 2 enveloppes au moins : 1 c vert, 20 c brun. connus sur une seule enveloppe chacun au moins : 40c , 30c , 25 c bleu , 25 c noir/rouge , 2c et 4 c vert. inconnus sur enveloppe de militaire pour l'instant : 1 f , 75c , 35c , 25 c jaune , 20 c brique/vert , 4 c violet , 2 c brun , 1 c noir/azuré. LE TYPE ALPHEE-DUBOIS: très commun : 15 c. communs : 10 c et 5 c(rare seulement présent). peu courants : 40 c (pour recommandés) , 25 c jaune et noir/rose. connus sur 3 enveloppes chacun au moins : 20 c , 4 c et 2c. connus sur 2 enveloppes chacun au moins : 30 c et 1 c. connus sur une seule enveloppe au moins : 1 f , 75 c et 35 c. ENTIERS POSTAUX ALPHEES-DUBOIS:: tous rares : enveloppe entier 15 c bleu (au moins 3 connues) carte-lettre entier 25 c noir/rose (au moins 3 connues) carte-postale entier 10 c noir/rose (au moins 3 connues) carte-lettre entier 15 c bleu (au moins 2 connues) inconnus pour l'instant : enveloppe entier 5 c vert carte postale double avec réponse payée.
Quels sont les différents types de timbres-poste des émissions générales des colonies françaises?

type Aigle *(milieu1859/70)*	type Empire *(sept1871/mai72)*	type Cérès de 1871 *(sept1871/mai75(40c))*	type Cérès de 1872 *(mai1872/avril1876)*	type Sage *(avril1877/mars80)*	type Alphée-Dubois *(à partir de mai 81)*
Que sont les cachets à date de correspondance d'armées coloniaux?			Comment ont été utilisés les cachets à date de correspondance d'armées coloniaux?
C'est en octobre 1862 que l'on décida d'envoyer dans les colonies françaises des cachets à date spécifiques , octogonaux puis parfois circulaires , avec dans leur libelé supérieur la mention "CORR.D.ARMEES" ou "CORR.D.ARM." et le nom de la colonie ou d'un bureau de poste colonial dans la partie inférieure. Ces premiers cachets à date prévus pour octobre 1862 arrivèrent dans les colonies françaises parfois bien plus tard en 1863. En principe , les bureaux de poste principaux des colonies françaises en reçurent un en double exmplaires à la condition qu'elles soient desservies par une ligne régulière de paquebots français: par ce fait , dans leurs débuts en tout cas , certaines colonies existantes à l'époque n'en reçurent pas comme : Saint-Pierre et Miquelon , Assinie et Gabon , Nouvelle Calédonie , Tahiti et Réunion. Puis , au fur et à mesure des développements maritimes , certaines de ces colonies en reçurent finalement un ou plusieurs , ainsi que d'autres bureaux de poste. A noter que certains paquebots reçurent aussi de tels cachets à date avec mention de leur nom , puis , quand les lignes de paquebots furent constituées (A ,B , C , D , E , G , J , K , L , M , N , O , T , U , V ) , ils reçurent des cachets à date analogues avec la mention de la lettre de la ligne : tous ces cachets à date sont étudiés dans les différents tomes de R.Salles.			Les cachets à date de correspondances d'armées coloniaux devaient être apposés sur toute enveloppe de militaire possédant un affranchissement justifié au tarif réduit pour militaire . Jusque juin 1876 , les cachets à date d'armées devaient être apposé sur l'enveloppe à côté des timbres-poste oblitérés par un losange du bureau de poste colonial ( les cachets à date de correspondances d'armées coloniaux étaient alors utilisés très rarement pour oblitérer les timbres-poste directement ) . Ensuite , le décret du 4 mai 1876 indiqua aux colonies française la suppression des losanges oblitérant et l'utilisation des cachets à date pour oblitérer directement les timbres-poste : dans la pratique, cela se fit de façon très inégale selon les colonie ( certaines comme le Guadeloupe , la Réunion , les comptoirs français de L'Inde utilisèrent leurs losanges encore bien après).
Devait-il y avoir forcément un cachet à date de correspondance d'armées sur une enveloppe de militaire au tarif réduit ?			Ne rencontre-on ces cachets à date de correspondance d'armées que sur les enveloppes de militaire au tarif réduit ?
Si le bureau de poste d'origine possédait un cachet à date d'armées alors il devait l'utiliser sur les correspondances d'armées. Parfois , si le bureau d'envoi ne possédait pas ce genre de cachet à date , il pouvait être apposé , au passage de l'enveloppe dans un autre bureau qui en possédait un , le cachet à date de ce bureau de passage: dans ce cas , le timbre est oblitéré au départ par un losange de point colonial ou le cachet à date civil du bureau d'envoi. Il peut y avoir le cas où l'enveloppe ne rencontre aucun bureau ayant ce genre de cachet à date , dans ce cas , c'est un cachet à date d'armées du paquebot ou d'un bureau français à l'entrée en France qui pouvait être apposé sur l'enveloppe. Certaines enveloppes ne possédent qu'un cachet à date civil de ce bureau ( comme par exemple souvent entre 1859 et 1863 ) , dans ce cas , c'est le tarif employé et/ou une mention manuscrite de garnison et l'appostion jusque juin 1876 du cachet PD ( Payé jusqu'à Destination ) qui prouvaient l'origine militaire de l'enveloppe.			Il faut mentionner enfin que certaines enveloppes , ne possédant pas de tarif réduit , comportent quand même un cachet à date de correspondances d'armées : bien que le postier puisse faire une erreur quand il apposait son cachet à date , la plupart de ces enveloppes proviennent bien d'un militaire mais le tarif employé resultait alors d'un envoi vers un pays étranger à la France et ses colonies , ou encore du passage de l'enveloppe sur une voie de paquebot étrangère sur tout ou une partie du trajet ( voir partie II ). Le postier devait dans ces cas apposer un cachet à date civil mais , parfois , il apposait quand même celui de correspondances d'armées pour ne pas changer de cachet à date destiné à un tas d'envelopes militaires au tarif réduit. De toute façon , pour être sûr d'être en face d'une telle correspondance de militaire , la mention manuscrite de garnison et la signature du gradé prouve l'origine militaire ( elle pouvait être écrite par erreur par le militaire par méconnaissance du tarif d'affranchissement pour la voie que son enveloppe empreintera ); dans le cas contraire , en connaissant par exemple l'archive d'où provient l'enveloppe , on peut attester son origine militaire . De telles enveloppes sont à rechercher autant que celles ayant réellement un tarif réduit d'affranchissement.